GOODBYE JOE ?
Cinq gaillards de Caen : Robert Lenoir (chant,multi-instrumentiste, textes et compos), Igor Pichon (guitare, chant), Alain Aubert (idem), Thomas Planque (basse) et Anthony Langevin (batteur, chanteur et autres frivolités). Le chroniqueur pantois se retrouve une fois de plus à la croisée des chemins, devant un large spectre de touches mélodieuses. Blues boogie affirment certains, folk et funk objecteront d’autres, country et soul clame-t-on dans l’arrière-ban des commentateurs, et même pop osent quelques aventuriers.
On s’en tiendra donc à l’évidence : de claires références rock et blues, une indéniable inclination country. L’interprétation est magistrale.
Le titre maintenant : Silver And Gold In Winterland. Il faut chercher l’origine de cette métaphore dans l’oeuvre d’Hank Williams, l’icône country, lequel affirmait par là que l’argent ne sauverait pas nos âmes. Goodbye Joe appellerait donc son public à enterrer ces années d’indécence capitaliste éhontée et de mettre les voiles vers un printemps plus moral ? Leur musique navigue entre douceur et énergie, le rythme toujours impeccablement charpenté. Outre leurs compos, les outlaws de Goodbye Joe piochent chez Johnny Cash (‘Folsom Prison Blues’) ou Steve Earle (‘I Feel Alright’). Quel vibrato dans la voix, ce Robert (‘I Wanna Be Your Guest’) ! Quel beau son (‘The Best I’ve Ever Made’) ! Et tous ces titres ne pèsent encore rien, comparés à mon préféré : ‘Lady Goodbye’ !
HéloïsePrévost–Extrait de Blues Again - Avril 2011 http://www.bluesagain.com/p_selection/selection0411.html
Festival Blues Notes 2010
Franqueville Saint Pierre
​Second groupe à se produire, Goodbye Joe, avec un line up particulièrement fourni : deux guitaristes, un bassiste, un batteur et un chanteur-guitariste-clavier. Côté look et présence, le chanteur est irréprochable et en impose, alternant jeu à la guitare et aux claviers, quittant sa veste mais gardant son chapeau pour mener, avec talent et sourire, son groupe jusqu’à un final ovationné. Leur point fort, l’alternance de compo proposée sur leur 1er cd et des reprises adaptées et orchestrées comme pour en faire de nouvelles versions, telle cette très belle interprétation de “Blue Monday" et cette excellente version de “Dead Flowers” des Stones.
Reportage: Frankie Bluesy Pfeiffer & Nathalie Nat’ Harrap
Extrait - Paris Move - septembre 2010
Rendez-vous de l'Erdre 31 aout 2012
Nantes
​En conclusion, Robert Lenoir and The Goodbye Joe font aisément sentir leur grande expérience et leur cohésion. Auteurs d’un bel été avec une victoire au tremplin du festival de Cahors, ils déroulent un répertoire rodé, dont une bonne part est orientée folk et country rock. Robert est crédible au chant et alterne entre guitare et piano, soutenu par les deux autres guitaristes et la section rythmique très carrée. C’est du costaud.
​Extrait - Live Report - Soul Bag N°209 - 31 aout 2012
À propos
En novembre 2007, Philippe Denemours alias Robert Lenoir, traverse à ce moment de sa vie, une époque difficile. Après avoir écrit et chanté en français; il lui vint l'envie de chanter à nouveau en anglais. Il décide de créer un nouveau groupe avec son ami André Marin qui lui présente Anthony Langevin, batteur et Thomas Planque à la basse. Après quelques répétitions prometteuses, André Marin doit se retirer du projet, victime d'un cancer foudroyant. Il sera remplacé par Alain Aubert, sur les conseils d'André. Janvier 2008, un premier concert sous le nom de Greenville aura lieu à l'espace Tandem à Caen, quelques jours après le décès d'André Marin. Ce concert lui sera dédié. Les qualités humaines et artistiques de ces musiciens firent que le concert fut de très bonne tenue, incluant des reprises des Rolling Stones, Johnny Cash, Fats Domino..... L'envie d'enregistrer un album vint assez vite, après quelques dates. Thomas Planque invita l'un de ses amis, Igor Pichon, à un concert du groupe. Igor Pichon, alors chanteur-guitariste du groupe Spoonful, en quête de nouvelles expériences musicales, vint s'intégrer au groupe qui s'appellera désormais Goodbye Joe. A l'automne 2008, en quelques semaines, Philippe Denemours écrit une douzaine de chansons en anglais. Après quelques répétitions le groupe les enregistre en live janvier 2009. Viendra s'ajouter une section de cuivres, dont les arrangements seront écrits par Vincent Aubert. L'album sera mixé par Philippe Denemours et Kristov Brunet. Le disque CD "Silver & Gold In Winterland" sorti en édition limitée en mai 2009 ressortira en 2010, avec une pochette réalisée par Attribut. Quelques mois après, Igor Pichon partira pour Nantes où il intègre le groupe Milted Milk. Il sera remplacé par Pierre Lamy. En 2011, Philippe Denemours rencontre Catherine Marie de BSE France, société de tourneur manager à Cannes. Elle tombe sous le charme de l'album de Goodbye Joe.
Philippe Denemours change de nom pour Robert Lenoir. A la demande de BSE France, Goodbye Joe devient Robert Lenoir & The Goodbyejoe et rentre dans le catalogue de BSE France. Le groupe tourne à travers toute le pays dans diverses salles et festivals. C'est lors de son passage au festival de Cahors que le groupe remporte le Grand Prix du Cahors Blues Festival en 2012. Quelques mois après, Anthony Langevin, Alain Aubert et Pierre Lamy quitte le groupe pour divergences musicales. En 2013, le groupe intègre Eric Michel à la guitare et Thomas Guivarch' à la batterie. Après une série de concerts réussis, plusieurs passages radios et TV locales, Robert Lenoir arrête le groupe pour raisons personnelles.
Crédits Photos : Philippe Daurios
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INTERVIEW DE ROBERT LENOIR DANS BLUES MAGAZINE
